Présidentielle en Centrafrique : tout sauf Touadéra, la ligne politique de la nouvelle coalition de l’opposition

À un an de la présidentielle, les principaux leaders de l’opposition centrafricaine ont mis sur les rails une nouvelle coalition. Initiée par Anicet-Georges Dologuélé, cette plateforme politique rassemble notamment Nicolas Tiangaye et Abdou Karim Meckassoua. Mais il n’est, pour l’instant, pas question d’une candidature unique.

L’ancien Premier ministre centrafricain Anicet-Georges Dologuele, en 2016 à Paris. © Vincent Fournier/JA

L’ancien Premier ministre centrafricain Anicet-Georges Dologuele, en 2016 à Paris. © Vincent Fournier/JA

Publié le 5 décembre 2019 Lecture : 4 minutes.

C’est au siège du parti d’Anicet-Georges Dologuélé, l’Union pour le renouveau centrafricain (URC), que la nouvelle coalition de l’opposition a été portée sur les fonts baptismaux, mercredi 27 novembre.

L’ex-Premier ministre, candidat malheureux à la présidentielle de 2016, s’est entouré de quelques-uns des principaux leaders de l’opposition : la plateforme revendique pas moins de 18 partis politiques membres. « Il est encore trop tôt pour parler d’une candidature unique de l’opposition, nous sommes seulement en train de donner forme à cette union », tempère cependant Anicet-Georges Dologuélé.

Poids lourds et anciens alliés

L'ncien président de l'Assemblée nationale, Karim Meckassoua, lors de son retour à Bangui, le 24 octobre 2019. © Gaël Grilhot pour JA

L'ncien président de l'Assemblée nationale, Karim Meckassoua, lors de son retour à Bangui, le 24 octobre 2019. © Gaël Grilhot pour JA

Parmi les poids lourds à avoir rejoint cette nouvelle coalition, l’ancien Premier ministre Nicolas Tiangaye, qui a récemment fait son retour sur la scène politique centrafricaine, remettant sur pied sa formation, la Convention républicaine pour le progrès social.

Autre membre de poids de cette nouvelle alliance : Karim Meckassoua. Destitué de son poste de président de l’Assemblée nationale en octobre 2018, l’opposant est rentré à Bangui en octobre dernier, s’estimant blanchi par un rapport de la Cour des comptes des accusations de détournements de fonds dont il avait fait l’objet.

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