RDC : les tensions au Kongo-Central, symptôme des crispations au sein de l’alliance FCC-Cach

Destitutions, menaces et même agressions physiques, jusque dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Les vives tensions politiques qui secouent les provinces sont un symptôme supplémentaire de l’âpreté des luttes internes au sein de l’alliance entre le Front commun pour le Congo (FCC), de Joseph Kabila, et le Cap pour le changement (Cach), du président Félix Tshisekedi.

Le siège de l’Assemblée provinciale du Kongo-Central © DR / Copie d’écran Assemblée provinciale du Kongo Central.

Le siège de l’Assemblée provinciale du Kongo-Central © DR / Copie d’écran Assemblée provinciale du Kongo Central.

Publié le 6 décembre 2019 Lecture : 2 minutes.

C’est un triste spectacle qu’a offert l’Assemblée nationale congolaise, mercredi 4 décembre. Lors des questions d’actualités, alors qu’il venait répondre aux députés sur le dossier des catastrophes naturelles, Gilbert Kankonde, le vice-Premier ministre de l’Intérieur, de la sécurité et des affaires coutumières, a été agressé physiquement par des députés de la province du Kongo-Central.

Ces derniers reprochent au ministre d’avoir réhabilité, le 29 novembre dernier, le gouverneur de la province, Atou Matubuana – qui s’était présenté comme indépendant – , ainsi que le vice-gouverneur, Jules Luemba, qui avaient tous deux été suspendus par son prédécesseur sur fond de scandale sexuel.

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