Dehors, les étrangers !
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Le besoin pour la Libye de réduire le nombre de fonctionnaires au sein de l’administration a renforcé l’atmosphère de xénophobie qui règne dans le pays depuis plusieurs années, et c’est Kadhafi qui est à la tête de la croisade contre l’emploi des étrangers. Déjà, la main-d’oeuvre étrangère recensée par l’administration est en chute libre. Elle est passée de 188 000 personnes en 2000 à 57 000 en 2004, sans compter les dizaines de milliers de Subsahariens renvoyés chez eux en 2004. En février, le gouvernement libyen a fermement rappelé aux représentants des compagnies et ambassades étrangères qu’ils n’ont plus le droit de recruter des étrangers autres que ceux originaires de leur pays et qu’ils doivent « obligatoirement » les remplacer par des Libyens qu’ils devront payer comme leurs expatriés. La mesure touche plus particulièrement les nombreux techniciens et employés maghrébins, et surtout tunisiens. Jusque-là, ces derniers étaient très appréciés des compagnies étrangères qui les recrutaient pour leur expertise et leurs connaissances linguistiques.
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