Comment « nationaliser » les chefs religieux

Publié le 21 mars 2005 Lecture : 0 minute.

On savait que la plus haute autorité religieuse chiite en Irak, le grand ayatollah Ali Sistani, n’était pas ressortissant irakien, mais iranien. En revanche, on ignorait que les deux suivants dans la hiérarchie n’étaient pas non plus irakiens. Le grand ayatollah Bachir Nadjafi, contrairement à ce que laisse entendre son nom, n’est pas originaire de Nadjaf, mais de la région d’Islamabad, au Pakistan. Quant au numéro trois, le grand ayatollah Ishaq el-Fayadh, il est afghan. Une pétition réunissant des dizaines de milliers de signatures devrait être transmise au prochain gouvernement promis à Ibrahim Jaafari, avec ce mot d’ordre : « Irakisez nos marjaa », terme désignant les imams de référence chiite.

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