Trois émirs depuis 1998

Publié le 21 février 2005 Lecture : 1 minute.

Depuis la reddition, en janvier 2000, de l’Armée islamique du salut (AIS, branche militaire du FIS) et la neutralisation en décembre 2004 des Groupes islamiques armés (GIA), le GSPC reste la seule organisation terroriste active en Algérie. Selon Ali Tounsi, directeur général de la police, ses effectifs se situent entre 350 et 400 hommes, basés essentiellement en Kabylie. Contrairement aux GIA, le GSPC se caractérise par une stabilité au niveau de son commandement. En sept années d’existence, il a connu trois émirs. Le premier et le dernier sont toujours en vie.

– Hassan Hattab, alias Abou Hamza. Né dans la banlieue est d’Alger, un cursus scolaire des plus modeste, il crée, en 1998, le GSPC pour se démarquer des GIA auxquels il reproche les méthodes nihilistes qui desservent le djihad. Démissionnaire en 2003, il fait aujourd’hui l’objet d’une fatwa le condamnant à mort pour apostasie.

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– Nabil Sahraoui, alias Abou Ibrahim Mustapha. Ancien chef de la phalange de Batna, sa ville natale, il doit son ascension à l’inattendue démission de Hattab, en juillet 2003, et au fait que la succession n’avait pas été préparée. C’est à cet informaticien qu’on doit la création de la plupart des sites Internet du GSPC. Il est abattu par l’armée en juin 2004.

– Abdelwahab Droukdel, alias Abou Moussab Abdelwadoud. Originaire de Bordj Menaïl, ce quadragénaire était le mufti du GSPC, autrement dit l’éminence grise en matière de théologie. Au lendemain de la mort de Nabil Sahraoui, il a pris la direction du GSPC pour contrer la candidature de Yahia Abdelhamid, jugé trop proche de Hassan Hattab. Il est l’auteur de la fatwa contre le fondateur du GSPC.

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