Tata favori en Afrique du Sud
Au terme d’une bataille politico-juridique de trois ans, le processus de libéralisation des télécommunications en Afrique du Sud touche à sa fin. En juin prochain, l’autorité de régulation du secteur doit annoncer officiellement le nom du second opérateur global, qui deviendra le concurrent direct du géant Telkom, jusqu’ici en situation de monopole. Sauf incident de dernière minute, il s’agira du groupe industriel indien Tata, en tant que principal actionnaire (à 26 %) d’un consortium où l’on trouve également les sociétés publiques sud-africaines Transtel (transports) et Eskom (électricité), la société Nexus, filiale du groupe financier Sanlam, et divers investisseurs privés. Tata reste en effet le seul candidat à l’achat de la licence d’exploitation, mise en vente à 1,5 milliard de rands (200 millions d’euros). Son adversaire, la compagnie d’assurances Old Mutual South Africa, première entreprise du pays, a jeté l’éponge.
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