Présidentielle en Algérie : les propositions des candidats pour sortir le pays de la crise

Les indicateurs sont au rouge pour l’économie algérienne, dépendante du pétrole et du gaz, qui s’ouvre à l’étranger sans l’assumer vraiment, comme en attestent les programmes des candidats de cette élection présidentielle qui se déroule en plein mouvement de contestation populaire.

Bureaux de Sonatrach, à Oran. L’Algérie, très dépendante des hydrocarbures, a subi de plein fouet la chute des cours du baril. © habib kaki

Bureaux de Sonatrach, à Oran. L’Algérie, très dépendante des hydrocarbures, a subi de plein fouet la chute des cours du baril. © habib kaki

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 12 décembre 2019 Lecture : 3 minutes.

L’Algérie est malade. Droguée aux hydrocarbures, elle a cru longtemps que l’époque dorée des années 2000 se prolongerait à l’infini. L’effondrement des cours du pétrole en 2014, de 115 dollars le baril à moins de 30 dollars, l’a frappée au cœur, car 95 % de ses recettes d’exportations et 60 % de ses recettes budgétaires provenaient des hydrocarbures.

Ses gouvernants n’ont pas su ou pas voulu réagir en décrétant une certaine austérité pour accorder les dépenses et les recettes. Le problème est que, pour équilibrer le budget de l’État et donc maintenir le niveau de vie des Algériens (l’un des plus élevés d’Afrique), le Carnegie Middle East Center a calculé que le baril de pétrole devrait valoir 116 dollars. Il en vaut aujourd’hui tout juste 60.

Les réserves de devises de l’Algérie sont tombées de 194 milliards de dollars en 2013 à 60 milliards à la fin de cette année. Tous les indicateurs sont au rouge.

Des mesures de sauvetage

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