Maroc : les dessous du rapprochement entre le PJD et le PAM

La montée en puissance du Rassemblement national des indépendants (RNI) et la fronde au sein du Parti authenticité et modernité (PAM) expliquent en partie l’assouplissement du bras de fer entre les deux partis politiques marocains.

Saâdeddine El Othmani (secrétaire général du PJD) et Hakim Benchamach (secrétaire général du PAM). © Montage JA

Saâdeddine El Othmani (secrétaire général du PJD) et Hakim Benchamach (secrétaire général du PAM). © Montage JA

CRETOIS Jules

Publié le 16 décembre 2019 Lecture : 3 minutes.

Tout, absolument tout, les opposait. Le Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste) et le Parti authenticité et modernité (PAM) étaient ennemis jurés depuis une décennie. Mais l’élection, en octobre dernier, de Fatima El Hassani comme présidente (PAM) de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, sur la base d’une entente locale entre les deux formations, s’était apparentée pour certains aux prémices d’un big bang politique.

Un cadre et membre fondateur du PAM confirme à Jeune Afrique : « De ligne rouge, il n’y a plus. » Des mots étonnants, d’autant plus qu’ils seraient partagés par certains militants islamistes. Un parlementaire PJD renchérit : « Chez nous aussi, un certain nombre de militants et de dirigeants pensent que le PAM n’est plus le parti qu’il était, hégémonique et menaçant la vie démocratique du pays. »

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