RDC – Félix Tshisekedi face au Parlement : « Pour un grand Congo, il faut une grande ambition »
Au fil de près de trois heures du discours qu’il a livré devant les parlementaires, son premier « grand oral » devant les députés et sénateurs, le président Félix Tshisekedi a défendu son alliance politique avec l’ancien président Joseph Kabila et les grands axes de la politique qu’il a engagée depuis qu’il est à la tête de l’État.
![Félix Tshisekedi, lors du discours sur l’état de la nation devant le Parlement, le 13 décembre 2019 à Kinshasa. © REUTERS/Hereward Holland](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/12/13/2019-12-13t171945z_1467259734_rc2hud9oewng_rtrmadp_3_congo-politics.jpg)
Félix Tshisekedi, lors du discours sur l’état de la nation devant le Parlement, le 13 décembre 2019 à Kinshasa. © REUTERS/Hereward Holland
L’instant a quelque chose d’historique. Pour la première fois depuis 18 ans, le discours sur l’état de la nation a été prononcé par une autre voix que celle de Joseph Kabila. Les militants du parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), s’étaient rassemblés en masse aux portes du Palais du peuple pour célébrer l’événement. C’est aux cris de « Fasthi Béton », l’un des surnoms que donnent ses partisans au président Félix Tshisekedi, que l’arrivée du chef de l’État a été saluée.
En terrain conquis, visiblement porté par les acclamations et le tonnerre d’applaudissements qui a retenti avant même qu’il ne prenne la parole, Félix Tshisekedi a livré son premier « grand oral » devant le Parlement, au fil d’un discours fleuve de presque trois heures.
« Alternance historique » et « soubresauts politiques »
Près d’un an après l’élection qui l’a porté à la présidence, il en a d’abord appelé aux différents acteurs politiques, pour les enjoindre à protéger les acquis « historiques » de l’alternance. « Il n’y a pas les vainqueurs d’un côté et les vaincus de l’autre », a martelé le président congolais.
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