Historique de l’organisation

Publié le 21 février 2005 Lecture : 1 minute.

La Cedeao réunit 15 pays de l’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sierra Leone, Sénégal et Togo. La Mauritanie, membre fondateur de l’organisation née le 28 mai 1975, l’a quittée en 2000. L’organisation regroupe aujourd’hui 28 % de la population de l’Afrique, mais produit seulement 15 % du PIB du continent. Et affiche un revenu par habitant de 410 dollars.
La Cedeao a pour mission de « promouvoir l’intégration dans tous les domaines de l’activité économique » et, à terme, d’aboutir à la construction d’un marché ouest-africain et à la réalisation de l’union monétaire.
Si ses « pères fondateurs » s’étaient donné trente ans, c’est-à-dire jusqu’à cette année 2005, pour réaliser ces objectifs, force est aujourd’hui de constater que les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. Même si quelques progrès ont été réalisés. Depuis le Protocole sur la libre circulation des personnes signé en 1978, les contrôles aux frontières des États membres ont progressivement disparu. En 1999, un chèque de voyage Cedeao a été lancé pour faciliter le commerce intracommunautaire. Et, une année plus tard, le passeport de la Cedeao a vu le jour. Si les voyages par la route continuent à souffrir de la présence de barrages, nombre de barrières, notamment douanières, ont été supprimées. Mais les échanges à l’intérieur de la zone ne représentent toujours que 11 % du commerce des pays membres avec l’extérieur.
La Cedeao s’est dotée d’une force de paix, l’Ecomog, en 1990, d’une Cour de justice en 1991 pour trancher les litiges entre États, d’un Parlement en 1994 et de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao, opérationnelle depuis janvier 2004.

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