Télé : les chaînes publiques haussent le ton

Publié le 21 janvier 2008 Lecture : 1 minute.

Où s’arrêtera la flambée des droits de retransmission ? Comme en 2006, les télévisions publiques subsahariennes dénoncent, cette fois encore, le tarif du billet d’entrée fixé par le groupe audiovisuel béninois LC2 pour diffuser les matchs de la CAN 2008 Et accusent son président, Christian Enock Lagnidé, de s’enrichir à leurs dépens. Alors que LC2 demande 1 million d’euros aux chaînes dont l’équipe nationale est qualifiée – et 500 000 euros à celles dont la sélection ne participe pas à la compétition -, Madagascar rappelait, par exemple, en novembre dernier, que la retransmission de la Coupe du monde en 2006 ne lui avait coûté que 33 000 euros
Lagnidé refuse d’être le bouc émissaire : « La CAN se prépare deux ans à l’avance et non dans les quinze jours qui précèdent la compétition. Certaines chaînes font preuve de négligence. Si elles s’y prenaient plus tôt, elles pourraient trouver des annonceurs pour couvrir leurs dépenses et même gagner de l’argent », argumente-t-il. Avant de préciser : « En 2004, j’ai aussi investi plus de 500 000 euros dans certains pays pour y améliorer le réseau de diffusion. » Les chaînes rétorquent que le marché publicitaire africain est trop étroit pour pouvoir rembourser de telles sommes. Réuni à Cotonou en novembre dernier, le Réseau de l’audiovisuel public francophone (Rapaf) a indiqué son intention de saisir les gouvernements, les fédérations et la Confédération africaine du football (CAF) de cette question.

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