Quels sont les critères de la classification de Shanghai ?
Amina Sadi, El-Hamma (Tunisie)
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Chaque année depuis 2003, les chercheurs de l’université Jiao Tong de Shanghai, en Chine, publient en juin leur classement des 500 premières universités du monde. Parmi les nombreux critères de classement figurent le nombre de publications des anciens élèves et des équipes pédagogiques dans certaines grandes revues scientifiques anglophones (Nature et Science, notamment) et celui des prix Nobel qui leur ont été attribués. Ces éléments représentent un poids important dans la note finale. Ce qui a pour effet de privilégier les établissements de grande taille, généralement américains, puisqu’ils ont un plus grand nombre de chercheurs qui publient des articles ou sont nobélisés.
Chaque année, la parution de l’Academic Ranking of World Universities (Arwu), aussi nommé Classement de Shanghai, soulève un tollé en Europe, qui ne place en 2007 que cinq établissements dans les trente premiers. La Chine, dont les universités étaient auparavant ignorées du reste du monde, en place 23, à partir de la 150e position. On retrouve aussi trois universités du continent africain. Elles sont sud-africaines et arrivent 255e, 399e et 476e dans l’édition 2007.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »