Niamey et Bangui, même combat
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La rencontre, en novembre dernier à Paris, entre la présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, et le chef de l’État centrafricain, François Bozizé, a peut-être permis de désamorcer la crise sur le gisement de Bakouma, dans l’extrême est du pays. Mais, pour l’heure, l’affaire est loin d’être réglée et l’intervention directe de Nicolas Sarkozy, qui a abordé ce dossier avec son homologue, n’a pas été déterminante. Si le groupe nucléaire affirme avoir respecté les règles juridiques et les conventions minières en rachetant, en juillet 2007, la société canadienne Uramin, détentrice du permis d’exploitation, Bangui est bien décidé à renégocier à la hausse les accords. Certains évoquent un « droit d’entrée », d’autres préfèrent parler « d’avances sur fiscalité », un proche du dossier reconnaît que la Centrafrique a « des besoins à satisfaire ». « Les avocats des deux parties cherchent un accord à l’amiable. En cas d’échec, nous irons au contentieux et éventuellement, en dernier ressort, devant la Chambre de commerce internationale de Paris », explique un responsable d’Areva. Les réserves de Bakouma sont estimées à 15 000 tonnes.
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