Burkina Faso : nouvelle attaque contre les forces armées dans le nord

En deuil depuis l’attaque d’Arbinda, qui a coûté à la vie à plus de 35 civils mardi, le pays a été touché dans la nuit du 24 décembre par une autre attaque, visant un détachement militaire à Hallalé, également situé dans le nord du pays. Une dizaine de soldats burkinabè ont été tués.

Des militaires burkinabè en patrouille (image d’illustration). © DR / Etat-major des forces armées burkinabè

Des militaires burkinabè en patrouille (image d’illustration). © DR / Etat-major des forces armées burkinabè

Publié le 26 décembre 2019 Lecture : 1 minute.

« Une patrouille du détachement militaire de Namssiguia a été attaquée dans la nuit de mardi à mercredi », a déclaré une source sécuritaire.

« Une dizaine de militaires ont été tués dans cette embuscade qui a eu lieu à Hallalé », localité située près de Tongomael, dans la province du Soum, la même région s’est produite mardi matin l’attaque d’Arbinda qui a fait 42 morts.

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Selon une autre source sécuritaire, « la riposte des éléments (soldats) a permis de neutraliser (tuer) plusieurs terroristes ».

Deuil national

Le Burkina Faso suit un deuil national de deux jours, mercredi et jeudi, après l’attaque d’Arbinda, où 35 civils (dont 31 femmes) et sept militaires ont été tués, ainsi que « 80 terroristes », selon les autorités burkinabé.

Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière qu’ait enregistrée le pays depuis le début des violences jihadistes il y a cinq ans.

Le Burkina a reçu mercredi plusieurs messages de soutien, dont celui du Pape. François a dénoncé dans son traditionnel message de Noël les agissements « des groupes extrémistes sur le continent africain, surtout au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Nigeria ».

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Le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres « condamne fermement l’attaque perpétrée le 24 décembre par des individus armés non identifiés à Arbinda » et « transmet la solidarité des Nations Unies au peuple burkinabè », a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le président du Niger Mahamadou Issoufou, dont le pays vient de subir une terrible attaque de jihadistes à Inates (71 soldats tués), a fait part sur Twitter de sa « solidarité » et présenté ses condoléances.

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