Projets marocains

Publié le 20 décembre 2004 Lecture : 1 minute.

Comme toujours, les grands festivals de cinéma fournissent l’occasion d’en savoir plus sur les projets des cinéastes. En particulier ceux du pays hôte. À Marrakech (voir pp. 91-93), on a pu apprendre que le jeune espoir du cinéma marocain Nabil Ayouch, l’auteur de Mektoub et Ali Zaoua, s’apprêtait à tourner courant 2005 une comédie sentimentale, pour partie dansante, qui se déroulera entre l’Orient et l’Occident. Deux réalisateurs remarqués à Cannes en 2003 pour Mille Mois et Les Yeux secs, Faouzi Bensaïdi et Narjiss Nejjar, vont bientôt se retrouver derrière la caméra, le premier pour What a Wonderful World et la seconde pour Debout le Maroc « un message pour la jeunesse marocaine », dit-elle, qui mettra notamment en scène un jeune garçon qui rêve de suivre les traces de l’ancien footballeur vedette Ben Barek.
Ces deux films ont obtenu pendant le Festival l’aide de la commission d’avance sur recettes, tout comme le projet de long-métrage de l’artiste chorégraphe Lahcen Zinoun intitulé La Beauté éparpillée. Quant à Mohamed Abderrahman Tazi, toujours recordman absolu des entrées pour un film marocain depuis À la recherche du mari de ma femme, il va tenter de rééditer l’exploit avec une nouvelle comédie sur l’histoire d’une vielle fille en tournant… À la recherche du mari de ma fille, où l’on pourrait retrouver au générique Jamel Debbouze, qui a apprécié le scénario. Dans un genre moins léger, Ahmed Boulane, l’auteur d’Ali, Rabia et les autres, entend réaliser bientôt Les Anges de Satan, inspiré des mésaventures de quatorze jeunes guitaristes marocains arrêtés et inculpés récemment de satanisme au Maroc.

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