L’éducation paie

Publié le 20 décembre 2004 Lecture : 1 minute.

Les Asiatiques nées aux États-Unis ne représentent que 2 % des Californiennes, mais avec
19,30 dollars de l’heure, ce sont elles qui sont les mieux payées, a constaté le Public
Policy Institute de l’État. Viennent ensuite les Blanches nées aux États-Unis, avec 18,80 dollars. Au bas de l’échelle on trouve des Latino-Américaines nées à l’étranger, qui ne gagnent que 10,40 dollars. Celles qui sont nées aux États-Unis sont payées moitié plus :
15,10 dollars. Entre les deux se situent les Asiatiques nées à l’étranger (16,76 dollars),
les Africaines-Américaines (16 dollars) et les Asiatiques originaires de l’Asie du Sud-
Est (15,80 dollars).
L’explication ? L’éducation : 55 % des Asiatiques de Californie nées en Amérique ont fait des études supérieures et 84 % d’entre elles ont un emploi. À l’opposé, 14 % des Latino-Américaines ont prolongé leurs études. Les « Latinas » nées à l’étranger n’ont souvent aucune formation et parlent mal l’anglais. C’est aussi le cas des Laotiennes, des Cambodgiennes et des Vietnamiennes réfugiées aux États-Unis. Autres raisons de ces inégalités : les Latinas ont des familles nombreuses qui leur prennent trop de temps, et les Africaines-Américaines habitent souvent trop loin des quartiers où l’on trouve des emplois bien payés. Et il n’est pas exclu qu’intervienne un préjugé défavorable. Mais ce ne sera une consolation pour aucune d’entre elles de savoir que les Californiennes de toutes catégories sont payées quelque 20 % de moins que leurs équivalents masculins.

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