Retour à la normale à la Société générale du Cameroun

Les délégués du personnel ont levé le mot d’ordre de grève le 27 juin en mi-journée. La direction a décidé de rétablir les primes et indemnités non versées et d’augmenter les salaires.

Le mouvement de grève à la Société générale du Cameroun a nécessité la médiation du gouverneur de la région du Littoral. © AFP

Le mouvement de grève à la Société générale du Cameroun a nécessité la médiation du gouverneur de la région du Littoral. © AFP

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Publié le 27 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Reprise des activités à la Société générale du Cameroun. « Nous avons décidé de la levée du mot d’ordre de grève avec effet immédiat ce 27 juin à 11H GMT, après une réunion de conciliation tenue ce matin chez le gouverneur du Littoral (dont dépend Douala, ndlr) », a déclaré à Jeune Afrique un délégué du personnel ayant requis l’anonymat.

La veille au soir, la direction générale de la banque soutenait dans un communiqué « qu’un dialogue social renforcé entre les partenaires sociaux, la direction et le ministère du travail a abouti à la signature d’un protocole de conciliation avec la levée du mot d’ordre de grève ».

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Négociations

À l’issue de cette rencontre tripartite, le directeur général, Jean-Philippe Guillaume, s’est engagé à rétablir les primes et indemnités non versées et à augmenter les salaires.

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Insuffisant pour les délégués du personnel – même si trois d’entre eux ont néanmoins signé le procès-verbal – qui continuent d’exiger son départ et celui du directeur des ressources humaines, ainsi que le retour du chargé de clientèle remercié il y a deux semaines.

Gages

Les portes des agences étant restées closes dans la matinée du 27 juin, le gouverneur Joseph Beti Assomo a de nouveau convoqué les protagonistes. « Il nous a assuré, à propos des deux responsables, que des signaux ont été transmis à Paris, et a suggéré que notre collègue licencié adresse une requête à l’inspection du travail qu’il suivra personnellement », indique le représentant du personnel.

Des gages qui ont permis le retour à la normale dans la filiale camerounaise de la Société Générale confrontée à un mouvement d’humeur depuis le 25 juin.

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