Banque : révolution algérienne ?

Trois établissements vont ouvrir leur capital au privé.

Publié le 20 décembre 2004 Lecture : 1 minute.

C’est depuis Paris, lors d’un séminaire sur le partenariat économique algéro-français, organisé le 14 décembre par Ubifrance, que le ministre algérien des Finances, Abdelatif Benachenhou, a annoncé la privatisation de trois banques publiques. Chiche en détails quant au calendrier et aux institutions concernées, le ministre a précisé que l’ouverture du capital du secteur financier public obéissait aux recommandations du FMI et de la Banque mondiale. Son entourage a été plus prolixe. La Banque nationale d’Algérie (BNA), la Banque de développement local (BDL), ainsi que le Crédit populaire algérien (CPA) seraient les premiè res à ouvrir leur capital au privé. L’opération ne vise pas à renflouer les caisses du Trésor public, noyé par les surliquidités (42 milliards de dollars en réserves de change attendues au 31 décembre 2004), mais à obtenir une meilleure expertise en matière de management. De nombreuses institutions financières étrangères seraient sur les rangs. On évoque les françaises Société générale et BNP Paribas, la belge Fortis, ou encore la jordanienne Housing Bank.

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