Burkina : quatorze personnes tuées dans l’explosion d’un car dans le Nord-Ouest

Sept élèves figurent parmi les 14 personnes tuées samedi dans l’explosion d’un car dans le nord-ouest du Burkina Faso, selon un bilan provisoire annoncé par le gouvernement dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche.

Des militaires burkinabè en patrouille (image d’illustration). © DR / Etat-major des forces armées burkinabè

Des militaires burkinabè en patrouille (image d’illustration). © DR / Etat-major des forces armées burkinabè

Publié le 5 janvier 2020 Lecture : 1 minute.

Trois cars transportant 160 passagers sont partis de la localité de Toéni pour rejoindre la ville de Tougan samedi matin. L’un des cars a « sauté sur un engin explosif improvisé », selon le communiqué signé du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Remis Fulgance Dandjinou.

« Le bilan provisoire fait état de 14 morts parmi lesquels sept élèves et quatre femmes », selon le communiqué, qui fait état également de « dix-neuf blessés dont trois graves ». L’âge des victimes n’a pas été dévoilé dans le communiqué.

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Des collégiens

« Les blessés ont été immédiatement évacués au centre médical avec antenne chirurgicale de Tougan pour recevoir des soins médicaux appropriés », selon la même source.

« Le gouvernement, selon le communiqué, condamne fermement cet acte lâche et barbare qui vise à mettre à mal le moral des populations ».

Des sources sécuritaires avaient fait état samedi du même bilan, sans toutefois préciser le nombre d’élèves tués. Selon l’une de ces sources, les « collégiens » tués « regagnaient la localité où ils faisaient leurs études après avoir passé les fêtes de fin d’année en famille ».

Pas de revendication

L’attaque n’a pas été revendiquée jusqu’à présent. Cette nouvelle tuerie de civils est survenue onze jours après le massacre d’Arbinda (nord), la veille de Noël. Trente-cinq civils, dont 31 femmes, avaient été tués, ainsi que sept militaires, lors de l’attaque de la base militaire puis de la ville.

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Le groupe jihadiste État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) avait revendiqué uniquement l’attaque contre la base militaire, sans évoquer les victimes civiles.

Comme ses voisins sahéliens le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté à des attaques jihadistes qui ont fait environ 750 morts et 560 000 déplacés depuis 2015. Les attaques avec des engins explosifs artisanaux, qui ont commencé en août 2018, se sont multipliées depuis, faisant de nombreuses victimes.

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