3 questions à Jarmo Santala

Directeur des opérations Nokia Afrique du Nord et de l’Ouest

Publié le 20 novembre 2006 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique : Depuis combien ?de temps votre groupe est-il en Afrique ? Avec quels résultats ?
Jarmo Santala : Nokia s’est implanté dans les pays d’Afrique dès qu’un réseau de téléphonie mobile entrait en service, que ce soit pour les infrastructures ou les téléphones. Il y a un an, nous avons créé une antenne à Casablanca pour couvrir l’Afrique du Nord et de l’Ouest, ce qui représente 22 pays, le Nigeria, l’Égypte, le Maroc et l’Algérie étant les plus grands marchés. Il y a 35 personnes au Maroc et plus de 60 au total. Dans chaque pays africain, comme ailleurs dans le monde, Nokia a la plus grande part de marché.
Quelle est votre stratégie pour améliorer cette position ?
Chaque année, nous vendons des millions d’appareils dans les 22 pays que nous couvrons. Nous voulons rester numéro un et la concurrence est très forte. Notre stratégie est de donner à l’utilisateur final le produit le meilleur et le plus fiable. Compte tenu du fait que nous avons un grand nombre de clients, qui ont des aspirations différentes, et des niveaux de vie différents, nous devons donc avoir un très large éventail de produits.
Un de vos concurrents annonce un téléphone spécifique aux marchés émergents. Pas vous ?
Le prix de vente n’est jamais notre seul argument. Nous avons des modèles à un prix raisonnable et nous avons des modèles simples d’utilisation. Nous avons surtout des téléphones pour tous les clients. Ils sont tous très agréables à utiliser et très fiables. Nous ne nous battons pas sur les prix, mais sur la satisfaction du consommateur, qu’il soit riche ou moins riche, Nigérian ou Égyptien. Ce qui implique un vaste catalogue – 40 modèles à ce jour – et des nouveautés – environ une par mois.

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