Le Gabon confie l’exploitation du manganèse à l’indien Coalsale selon son nouveau code minier
La compagnie indienne Coalsale Group et l’État gabonais ont conclu un contrat d’exploitation et de partage de production de manganèse début janvier. Il s’agit de la première signature d’un contrat minier depuis la promulgation en juin d’un nouveau code, qui vise à augmenter les bénéfices de l’État, mais qui a également réduit certaines taxes pour les opérateurs.
Le contrat d’exploitation et de partage de production (CEPP) de manganèse acté vendredi 4 janvier entre l’État gabonais et la compagnie minière Nouvelle Gabon Mining, filiale de l’indienne Coalsale Group, concerne le gisement d’Okondja, situé dans le Haut-Ogooué (est).
“La durée de vie de la mine est estimée à 20 ans, et sa production maximale sera d’un million de tonnes par année”, indique le nouveau directeur de la compagnie étatique, la Société équatoriale des mines (SEM), David Ossibadjouo. Ce dernier a été nommé le 30 décembre suite au placement en détention préventive de son prédécesseur, Ismaël Ondias Souna, inculpé pour des détournements de fonds dans l’opération anti-corruption “Scorpion”.
En plus de l’indienne Nouvelle Gabon Mining, qui exploite aussi une mine à Franceville (est), deux autres compagnies sont implantées au Gabon, pays riche en manganèse.
Parmi les sociétés asiatiques, la chinoise Compagnie industrielle et commerciale des mines de Huazhou (CICMHZ), située à Ndjole (centre), peut produire jusqu’à un million de tonnes par an.
Le leader de l’industrie dans le pays reste l’historique Comilog, filiale du français Eramet, dont la production veut augmenter de 4 millions de tonnes par an à 6 ou 7 millions de tonnes par an, grâce notamment à un projet d’extension de sa mine de Moanda (est).
Premier contrat depuis le nouveau code minier
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