La Société générale du Cameroun tourne au ralenti
Les salariés de la Société générale du Cameroun observent un arrêt de travail depuis le 25 juin pour exiger le départ du directeur général, Jean-Philippe Guillaume. Ils l’accusent de harcèlement moral et de raboter leurs primes et indemnités. Les négociations se poursuivent.
![Au Cameroun, les salariés de la Société générale exigent le départ du directeur général en poste depuis deux ans. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/06/26/SG_AFP.jpg)
Au Cameroun, les salariés de la Société générale exigent le départ du directeur général en poste depuis deux ans. © AFP
Depuis le 25 juin, les portes des agences de la Société générale du Cameroun (SGC) sont closes à Douala et à Yaoundé. Seuls les titulaires de cartes bancaires pouvaient effectuer des retraits. Les autres clients, dépités, rebroussent chemin. Contactée par Jeune Afrique, la directrice de la communication de la banque, Sylviane Moudeke, confirme qu’une partie du personnel observe un arrêt de travail et que les négociations entre la direction et les délégués du personnel suivent leur cours.
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Revendications
Ces derniers exigent purement et simplement le départ de Jean-Philippe Guillaume, le directeur général en poste depuis deux années.
Dans leur préavis de grève, les syndicats l’accusent notamment d’exercer un « harcèlement moral » sur les salariés ; la goutte d’eau étant le récent « licenciement abusif d’un chargé de clientèle ». Il est également reproché au dirigeant de raboter unilatéralement les primes et indemnités ; ce qui avait provoqué un premier mouvement d’humeur en avril.
Date
La date a été choisie pour donner plus d’impact au mouvement. En effet, ce 25 juin, les actionnaires de la filiale camerounaise de Société générale se réunissaient à Douala pour examiner et arrêter les comptes de 2013. Mieux, « la paie des salaires des fonctionnaires débute généralement le 25 du mois. Par cette action, les grévistes veulent les impliquer, surtout les militaires dont on connait la nervosité, et de ce fait attirer l’attention des autorités », commente un client devant une agence du centre-ville de Yaoundé.
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