Électricité – Hussain al-Nowais (AMEA Power) : « Nous voulons devenir un acteur de premier plan sur le continent »
Discussions avancées au Mali, au Ghana, en Sierra Leone, en Guinée, en Ouganda et en Côte d’Ivoire, prospection au Mozambique, en Éthiopie et en Afrique du Sud… L’homme d’affaires émirati Hussain al-Nowais, président et fondateur d’AMEA Power, mène le développement de sa société énergétique tambour battant. Il vise quelque 7 000 MW en Afrique à terme.
Créée en 2014 et installée à Dubaï, elle entend devenir un IPP (independent power producer, producteur indépendant d’énergie) de poids sur le continent africain.
Détenue par le holding familial AlNowais Investments, actif depuis plus de quarante ans dans l’immobilier, l’hôtellerie, l’ingénierie et les services à l’industrie, AMEA Power affiche des résultats prometteurs malgré son statut de nouvel entrant sur le secteur.
La société affiche 1 200 MW en développement, une cinquantaine de collaborateurs de plus de 20 nationalités différentes et a lancé la construction de centrales dans deux pays, la Jordanie et le Togo.
Pour s’imposer sur un marché de plus en plus concurrentiel, Hussain al-Nowais, né à Abu Dhabi et formé aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni, met en avant l’expertise de ses équipes en gestion et en financement de projets.
Jeune Afrique : Pourquoi s’être lancé dans le secteur de l’énergie, notamment renouvelable, en Afrique ?
Hussain al-Nowais : Par le passé, les acteurs du Moyen-Orient manifestaient peu d’intérêt pour le continent. Aujourd’hui, les choses ont changé et nous sommes totalement engagés dans cette nouvelle dynamique.
À terme, nous visons un portefeuille de 7 000 MW
Les besoins énergétiques de l’Afrique sont considérables et les États, qui ne souhaitent pas s’engager financièrement, encouragent les acteurs privés à investir. Il y a donc énormément de projets à mener.
Les visites que j’ai réalisées dans 25 pays africains à ce jour portent déjà leurs fruits. Nous avons 1 200 MW en développement, dont 75 % sur le continent, le reste se situant en Jordanie où nous construisons deux centrales de 50 MW chacune, l’une solaire, l’autre éolienne. Nous voulons devenir un acteur de premier plan sur le continent. À terme, nous visons un portefeuille de 7 000 MW.
Dans quels pays vos projets sont-ils les plus avancés ?
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