Tchad : abandon des poursuites visant le secrétaire général de la présidence

La justice tchadienne a abandonné les poursuites visant l’ancien Premier ministre Kalzeubé Pahimi Deubet, a annoncé son avocat mercredi. Le secrétaire général de la présidence avait été arrêté en décembre 2019 dans le cadre d’une enquête pour corruption.

Kalzeubé Pahimi Deubet (Tchad), Premier ministre  A Paris, le 20 juin 2014.   Photo de Vincent Fournier/Jeune Afrique © Vincent Fournier/JA

Kalzeubé Pahimi Deubet (Tchad), Premier ministre A Paris, le 20 juin 2014. Photo de Vincent Fournier/Jeune Afrique © Vincent Fournier/JA

Publié le 9 janvier 2020 Lecture : 1 minute.

L’ancien Premier ministre et actuel secrétaire général de la présidence, Kalzeubé Pahimi Deubet, a été « blanchi par la Cour suprême », a affirmé son avocat, Alain Kagonbe.

Kalzeubé Pahimi Deubet avait été écroué le 3 décembre pour détournement de deniers publics, une procédure dénoncée comme « politique » par son avocat.

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L’ancien Premier ministre, qui avait dirigé le gouvernement de 2013 à 2016, avait été remis en liberté provisoire le 23 décembre. »Toutes les machinations montées contre mon client sont tombées et la vérité a jailli, parce qu’il a été innocenté », s’est félicité son avocat.

À la même période, un défenseur des droits de l’homme avait lui aussi été incarcéré, dans le cadre d’une enquête différente mais également décriée par sa défense comme politique.

Non-lieu pour un défenseur des droits humains

Le 6 décembre, Mahamat Nour Ahmed Ibedou avait été incarcéré, accusé de meurtre et de complicité de meurtre.

Cette arrestation avait notamment été condamnée par la Conférence internationale des barreaux (CIB), un collectif d’avocats de 40 pays francophones : « La CIB ne saurait tolérer l’évidente provocation que représente l’incarcération du principal défenseur des droits humains tchadien ».

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Ibedou, secrétaire général de la Convention tchadienne de défense des droits de l’homme (CTDDH), « a bénéficié d’un non-lieu », a déclaré Jacqueline Moudeina, son avocate.

« Nous avons estimé qu’il n’y a pas de charges retenues contre Ibedou et le juge d’instruction a suivi nos réquisitions », a indiqué le premier substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djamena, Gérard Nedeou.

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