Togo : dix candidats à la conquête du fauteuil présidentiel

Dix candidats se présenteront à l’élection présidentielle prévue le 22 février au Togo, a annoncé jeudi la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Lors d’une séance de dépouillement des votes, à Lomé, au Togo, en 2015 (photo d’illustration). © Erick Kaglan/AP/SIPA

Lors d’une séance de dépouillement des votes, à Lomé, au Togo, en 2015 (photo d’illustration). © Erick Kaglan/AP/SIPA

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Publié le 9 janvier 2020 Lecture : 2 minutes.

Alors que 24 formulaires de candidatures à l’élection présidentielle du 22 février prochain ont été retirés à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), seuls dix d’entre eux ont finalement été retournés à la date de clôture des dépôts, ce mercredi 8 janvier à minuit.

Parmi les aspirants à la magistrature suprême figurent de grands noms comme Faure Gnassingbé, président sortant et candidat de l’Union pour la République (Unir), Jean-Pierre Fabre, ancien chef de file de l’opposition (ANC), et Agbéyomé Kodjo, le candidat de la coalition des forces démocratiques.

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Pour Innocent Kagbara (40 ans), candidat du Parti démocratique panafricain (PDP), « le processus est irréversible ». « Je serai le prochain président car seul un centriste pourra assurer l’alternance de manière pacifique au Togo », proclame-t-il. De son côté, Kpétigo Afiwa, dernière candidate à se faire enregistrer en tant qu’indépendante et probablement seule femme en lice, veut briser le signe indien en devenant la première présidente du Togo.

Selon nos informations, Aubin Thon (Nouvelle Vision, indépendant), Wolou Komi (Pacte socialiste pour le Renouveau, PSR), Tchassona Traoré (MCD), Aimé Gogué (ADDI) et le Dr Georges Williams Kuessan (Santé du Peuple ) seront eux aussi candidats à l’élection présidentielle.

« Manque de transparence »

Si Kpétigo Afiwa a déposé son dossier sans obstacle, son collègue Kondo, également indépendant n’a pas franchi ce cap pour manque de pièce de caution fixée à 20 millions de francs CFA (environ 30 500 euros). « Je ne compte pas en rester là. Je vais introduire devant la Cour constitutionnelle une réclamation pour une diligence », a-t-il confié.

Gerry Taama, pourtant investi, s’est pour sa part désisté 24 heures avant la clôture, pointant du doigt l’impréparation des partis de l’opposition et la « modicité des intentions » du Nouvel engagement togolais (NET), son parti, qui visait un score de 10 à 15 %. « Score louable, certes, mais insuffisant pour réaliser l’alternance sans un apport conséquent des autres formations politiques de l’opposition », explique Vincent Améganvi, le secrétaire général.

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Les absents au prochain scrutin restent le Comité d’action pour le renouveau (CAR), fondé par l’ancien Premier ministre Yaovi Agboyibo, qui avait déjà boycotté le scrutin de 2015, dénonçant le « manque de transparence ». L’Union des forces du changement (UFC), fondé par Gilchrist Olympio, fils du premier président  Sylvanus Olympio, n’a pour sa part pas présenté de candidat, promettant toutefois de donner de consignes de vote.

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