Décryptage : les banques kényanes, cibles de rachat en 2020 ?

La suppression du plafonnement des taux d’intérêt sur les prêts commerciaux au Kenya ne suffit pas pour dissiper l’éventail des risques auxquels le secteur financier du pays est confronté.

quartier CBD Nairobi © Ninara31 CC

quartier CBD Nairobi © Ninara31 CC

David Whitehouse © The Africa Report

Publié le 9 janvier 2020 Lecture : 3 minutes.

Le rapport semestriel Kenya Financial Sector Stability publié par la Banque centrale en septembre a révélé que le secteur financier du pays est « vulnérable à la fragilité des économies mondiales et nationales résultant des incertitudes des marchés financiers ; des tensions commerciales et géopolitiques; de la corruption, du blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ; et de l’adoption rapide des technologies et innovations financières. »

Le secteur bancaire dispose de suffisamment de fonds propres pour résister aux chocs, y compris les tensions accrues entre les États-Unis et l’Iran, a déclaré la Banque centrale. Mais selon une étude de l’agence de notation panafricaine Global Credit Ratings (CGR) basée à Johannesburg et datant de décembre, le Kenya est confronté à une « situation fiscale de plus en plus tendue » et à une faible qualité des actifs dans le secteur financier :

– « Nous pensons de plus en plus que le shilling kenyan est vulnérable à un retournement des transferts de fonds ou à une fuite du dollar hors du continent », écrivent les analystes de GCR ;

– « Des insuffisances persistent dans la réglementation des devises étrangères, le processus étendu de résolution des faillites bancaires et la protection de l’ordre des privilèges des créanciers », dit encore GCR.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

[Tribune] Prêts numériques : le danger du surendettement

Contenus partenaires