Télécoms : pourquoi Orange a fait le choix du Maroc pour son nouveau siège africain

L’opérateur français de télécoms ne disposait pas de siège opérationnel en Afrique. Il est désormais installé dans le nouveau quartier Casablanca Finance City.

Alioune Ndiaye, PDG d’Orange Middle East and Africa © Francois Grivelet pour JA.

Alioune Ndiaye, PDG d’Orange Middle East and Africa © Francois Grivelet pour JA.

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Publié le 9 janvier 2020 Lecture : 2 minutes.

Il fait chaud ce mercredi ensoleillé du 8 janvier, au dix-septième étage de la plus haute tour de Casablanca Finance City (CFC), le nouveau quartier d’affaires de la capitale économique du Maroc. Et pour cause, alors que le groupe Orange inaugure son nouveau siège africain, l’ensemble du comité exécutif du groupe, mais aussi quelques officiels et des représentants marocains du monde des affaires, sont réunis dans ces sobres locaux pour rappeler que « l’Afrique, c’est l’avenir d’Orange », comme aime à le rappeler le PDG du groupe, Stéphane Richard.

Orange était le seul des quatre grands opérateurs africains à ne pas avoir de siège opérationnel en Afrique.

Installés sur deux étages, les 900 mètres carré de bureaux sont conçus pour accueillir 80 collaborateurs d’Orange Middle-East and Africa (Omea). Y compris Alioune Ndiaye, le patron de cette branche qui compte désormais 18 pays – depuis la récente sortie du Niger en octobre – et enregistre une croissance annuelle de 6 % en moyenne, faisant de la région la première zone de croissance de l’opérateur de télécoms français.

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