[Tribune] Cardi B, Samuel L. Jackson… La naturalisation des VIP afrodescendants ne doit pas créer une catégorie d’Africains hors sol

Si le mouvement de retour aux origines des VIP afrodescendants est globalement positif, celui-ci doit s’inscrire dans une démarche réellement citoyenne.

La rappeuse Cardi B dans son clip « I like it ». © Cardi B/YouTube

La rappeuse Cardi B dans son clip « I like it ». © Cardi B/YouTube

Publié le 17 janvier 2020 Lecture : 2 minutes.

Quelques semaines après un voyage au Nigeria, la rappeuse américaine Cardi B a déclaré vouloir demander la nationalité du pays. Celle qui s’est récemment illustrée par sa critique virulente de la politique étrangère de Trump s’est déjà choisi un prénom local, Chioma, et publie des photos d’elle en tenue traditionnelle sur les réseaux sociaux. Sa requête a ravi les autorités nigérianes, qui y voient une belle publicité.

D’autres célébrités africaines-américaines ont déjà obtenu la nationalité de pays du continent, comme l’acteur Samuel L. Jackson, qui, après avoir fait un test ADN lui attribuant des origines au Gabon, s’en est vu octroyer la nationalité. Le rappeur Ludacris est aussi devenu citoyen de ce pays, d’où vient son épouse, la mannequin Eudoxie Mbouguiengue.

Donner un sens à ces démarches

Un « retour aux origines » encouragé par certains États africains, qui y voient une opportunité d’améliorer leur image et d’attirer les investisseurs. Mais si la quête d’identité est légitime et si la facilitation du retour d’afrodescendants à leurs racines apparaît louable, cela doit-il nécessairement passer par un processus de naturalisation ?

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