Un bien pour un mal

Publié le 21 octobre 2003 Lecture : 2 minutes.

L’un des objectifs déclarés de la guerre d’Irak était d’empêcher el-Qaïda de mettre la main sur les armes de destruction massive. Mais la situation anarchique créée par la victoire américaine a peut-être permis à des groupes islamistes de se constituer un arsenal anti-aérien. Comment ? En s’emparant des missiles sol-air Sam 7 et autres Stinger laissés à l’abandon par l’armée irakienne. C’est en tout cas la conclusion des analystes de l’IISS, l’Institut international pour les études stratégiques, basé à Londres. Leur rapport, rendu public le 15 octobre, constate que les Américains ont foncé tête baissée à la recherche d’introuvables armes chimiques et bactériologiques, sans se préoccuper de recenser et de sécuriser les dépôts d’armement conventionnels. Résultat : les Américains ont dû différer la réouverture de l’aéroport de Bagdad, les avions constituant des cibles de premier choix pour les « partisans ». Les rédacteurs du rapport relèvent aussi qu’el-Qaïda, affaiblie en Afghanistan et en Europe, n’est sans doute plus en mesure, dans l’immédiat, de rééditer les attaques du 11 septembre. Un bien pour un mal, car elle pourrait être tentée de viser les troupes US stationnées en Irak. Une action au camion piégée menée par le Hezbollah contre le QG des Marines à Beyrouth, en octobre 1983 (241 morts), avait contraint les Américains à plier bagage. Un scénario qui pourrait bien donner des idées à certains… L’un des objectifs déclarés de la guerre d’Irak était d’empêcher el-Qaïda de mettre la main sur les armes de destruction massive. Mais la situation anarchique créée par la victoire américaine a peut-être permis à des groupes islamistes de se constituer un arsenal anti-aérien. Comment ? En s’emparant des missiles sol-air Sam 7 et autres Stinger laissés à l’abandon par l’armée irakienne. C’est en tout cas la conclusion des analystes de l’IISS, l’Institut international pour les études stratégiques, basé à Londres. Leur rapport, rendu public le 15 octobre, constate que les Américains ont foncé tête baissée à la recherche d’introuvables armes chimiques et bactériologiques, sans se préoccuper de recenser et de sécuriser les dépôts d’armement conventionnels. Résultat : les Américains ont dû différer la réouverture de l’aéroport de Bagdad, les avions constituant des cibles de premier choix pour les « partisans ». Les rédacteurs du rapport relèvent aussi qu’el-Qaïda, affaiblie en Afghanistan et en Europe, n’est sans doute plus en mesure, dans l’immédiat, de rééditer les attaques du 11 septembre. Un bien pour un mal, car elle pourrait être tentée de viser les troupes US stationnées en Irak. Une action au camion piégée menée par le Hezbollah contre le QG des Marines à Beyrouth, en octobre 1983 (241 morts), avait contraint les Américains à plier bagage. Un scénario qui pourrait bien donner des idées à certains…

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