Libye : l’inquiétude prévaut après que le maréchal Haftar a quitté Moscou sans signer de cessez-le-feu

Le sommet de Moscou sur la Libye était censé aboutir à un accord cessez-le-feu entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar, pour entériner l’arrêt des combats obtenus par Moscou et Ankara depuis dimanche 12 janvier. Mais la diplomatie russe n’a pas su rapprocher les belligérants autour d’un texte.

Khalifa Haftar, le chef de l’ANL, en avril 2011. © Magharebia/CC/Wikimedia Commons

Khalifa Haftar, le chef de l’ANL, en avril 2011. © Magharebia/CC/Wikimedia Commons

Arianna Poletti

Publié le 14 janvier 2020 Lecture : 4 minutes.

Il est parti sans signer. Khalifa Haftar a annoncé mardi matin que le document qui a été soumis lundi aux parties libyennes à Moscou lors d’un sommet organisé sous l’égide de la Russie et de la Turquie « ignore beaucoup de demandes » formulées par son Armée nationale libyenne (ANL).

Le maréchal de l’Est a donc dit avoir besoin de « deux jours supplémentaires pour en discuter avec ses alliés », alors qu’un cessez-le-feu a été annoncé depuis dimanche sur le terrain, sous la double impulsion de Moscou et Ankara.

En signant cet accord portant sur les modalités du cessez-le-feu proclamé dimanche 12 janvier dans la nuit, l’armée du maréchal de l’Est aurait approuvé l’engagement de « cesser les hostilités », « favoriser le dialogue inter-libyen » et « désigner des représentants pour la participation au dialogue économique, militaire, sécuritaire et politique sous l’égide des Nations unies », comme l’indique le document.

Un cessez-le-feu menacé

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