Plus de manif à Abidjan
La décision prise lors du Conseil des ministres du 16 octobre de dissoudre le Groupement des patriotes pour la paix (GPP), responsable du saccage de plusieurs sociétés françaises
à Abidjan, et d’interdire pendant trois mois toute manifestation sur la voie publique n’est pas sans rapport avec l’offensive en cours visant à convaincre les Forces nouvelles ex-rébellion de réintégrer le gouvernement. Mais certains « pro-Marcoussis » avancent une autre raison : sachant que les partis signataires des accords de réconciliation nationale appelaient à une manifestation à Abidjan, le pouvoir aurait eu peur qu’ils ne rassemblent davantage de marcheurs que les jeunes « patriotes », en dépit de la propension de ceux-ci à battre le pavé à la moindre occasion.
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