Marchandages américano-turcs
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Les négociations sur les modalités d’un éventuel déploiement de troupes turques en Irak sont particulièrement serrées. L’état-major turc exigerait en préalable à toute intervention des engagements écrits de l’administration Bush, qui, pour l’heure, s’y refuse. Sujet le plus délicat : le « traitement » à réserver au Kadek (ex-PKK), le mouvement séparatiste kurde de Turquie, dont cinq mille combattants sont retranchés dans les montagnes du nord de l’Irak. Dans l’hypothèse d’un accord, les Turcs souhaitent établir des bases logistiques dans les régions de Salahaddin ou d’el-Ambar, dans le centre du pays. Inconvénients : dans la première, de fortes tensions opposent Arabes, Kurdes et Turkmènes ; dans la seconde, le climat désertique risque de se révéler pénible pour les troupes. Et il n’est pas certain que l’accueil de la population (majoritairement arabe) y soit beaucoup plus chaleureux (voir pp. 22-25).
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