Au large de la RDC, deux câbles sous-marins coupés dégradent le réseau sur le continent
Une « coupure franche » survenue à 300 kilomètres des côtes congolaises sur les deux câbles sous-marins de fibre optique WACS et SAT3 interrompt ou dégrade le réseau internet depuis jeudi matin dans une dizaine de pays d’Afrique.
Deux coupures intervenues dans la matinée du 16 janvier sur les câbles de fibre optique sous-marins West African Communication System (WACS), reliant 14 pays d’Afrique de l’Ouest et South Africa Transit 3 (SAT3) qui connecte 12 pays de la région, ont interrompu ou dégradé le trafic internet dans 10 pays du continent. La raison de ces ruptures survenues à 300 kilomètres au large de la République démocratique du Congo (RDC) est encore inconnue.
L’information a été confirmée par Jean-Luc Vuillemin, directeur réseaux et services internationaux d’Orange, contacté par Jeune Afrique.
La branche Orange Marine, spécialisée dans la pose et la maintenance de câbles sous-marins est chargée d’assurer les réparations. « Il nous faudra environ six jours pour nous rendre sur place et environ autant pour tout réparer », indique Jean-Luc Vuillemin en référence au « Léon Thévenin », le navire câblier missionné pour l’opération et qui fait le voyage depuis Le Cap, en Afrique du Sud.
MTN, principal opérateur concerné
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan