Au large de la RDC, deux câbles sous-marins coupés dégradent le réseau sur le continent
Une « coupure franche » survenue à 300 kilomètres des côtes congolaises sur les deux câbles sous-marins de fibre optique WACS et SAT3 interrompt ou dégrade le réseau internet depuis jeudi matin dans une dizaine de pays d’Afrique.
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Photo d’illustration © Thomas Jensen/Unsplash (CC)
Deux coupures intervenues dans la matinée du 16 janvier sur les câbles de fibre optique sous-marins West African Communication System (WACS), reliant 14 pays d’Afrique de l’Ouest et South Africa Transit 3 (SAT3) qui connecte 12 pays de la région, ont interrompu ou dégradé le trafic internet dans 10 pays du continent. La raison de ces ruptures survenues à 300 kilomètres au large de la République démocratique du Congo (RDC) est encore inconnue.
L’information a été confirmée par Jean-Luc Vuillemin, directeur réseaux et services internationaux d’Orange, contacté par Jeune Afrique.
La branche Orange Marine, spécialisée dans la pose et la maintenance de câbles sous-marins est chargée d’assurer les réparations. « Il nous faudra environ six jours pour nous rendre sur place et environ autant pour tout réparer », indique Jean-Luc Vuillemin en référence au « Léon Thévenin », le navire câblier missionné pour l’opération et qui fait le voyage depuis Le Cap, en Afrique du Sud.
MTN, principal opérateur concerné
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