L’arrivée de la cavalerie
Publié le 22 octobre 2003 Lecture : 1 minute.
L’inconvénient, quand on est le premier de la classe, c’est qu’il est difficile de progresser et qu’on risque… de perdre sa place. Numéro un du marché des coupés-cabriolets avec la 206 cc, Peugeot a vu arriver des concurrents chez Renault, Hyundai ou encore Opel. Pour les contrer, la marque au lion lance la 307 cc. Elle est ainsi la seule à proposer deux modèles utilisant le concept de voiture transformable.
Pour son lancement, la 307 cc est équipée d’un moteur à essence de 2 litres développant 136 ou 180 chevaux. Autant le dire tout de suite : le moins puissant reste suffisant, même
si la voiture est lourde, avec ses 81 kg de surpoids par rapport à la berline : il a fallu renforcer les structures basses de la voiture afin que, même en configuration
cabriolet, la caisse reste suffisamment rigide pour conserver de bonnes qualités routières.
Du côté des aménagements, la version de base est largement équipée, tant en ce qui concerne l’aide à conduite que le confort et la sécurité.
Point fort, la possibilité de configurer en coupé ou en cabriolet, la transformation, entièrement automatisée, se fait en vingt-cinq secondes, à l’arrêt ou au ralenti (jusqu’à 10 km/h). Le fabricant du toit est l’allemand CTS (groupe Porsche), qui travaille aussi pour Mercedes. Lorsque le toit est entièrement replié, le volume du coffre est réduit à 284 litres. En configuration coupé, il atteint 574 litres, ce qui est largement suffisant, normalement, pour quatre personnes.
