[Tribune] Iran : « L’enfer, c’est les autres »
Dire que le général iranien Qassem Soleimani, tué dans un raid américain en Irak début janvier, était un terroriste permet de lui retirer l’attribut d’humain et de légitimer le fait de le tuer.
![Des manifestants à Téhéran le 17 janvier 2020, après le raid américain qui a tué Qassem Soleimani. © AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/01/23/sipa_ap22419068_000004.jpg)
Des manifestants à Téhéran le 17 janvier 2020, après le raid américain qui a tué Qassem Soleimani. © AP/SIPA
Cette célèbre réplique de Sartre, dans sa pièce Huis Clos, n’a sans doute pas grande profondeur. Je lui préfère la notion freudienne de projection qui consiste à attribuer à un autre les idées coupables qui vous obsèdent. Elle a néanmoins l’avantage, dans sa simplicité, de pouvoir se décliner. On peut ainsi dire : « Le terroriste, c’est l’autre. » Par exemple, dire que le général iranien Qassem
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