Libye : la conférence de Berlin débouche sur des déclarations d’intention

Plusieurs fois reportée depuis octobre, la conférence de Berlin sur la paix en Libye a finalement eu lieu ce dimanche 19 janvier. Alors que l’escalade militaire a pris une nouvelle ampleur ces dernières semaines, les résultats affichés paraissent maigres.

Le sommet de Berlin a réuni dimanche 19 janvier des délégations de onze Etats et de quatre organisations internationales. © Sean Gallup/Getty Images

Le sommet de Berlin a réuni dimanche 19 janvier des délégations de onze Etats et de quatre organisations internationales. © Sean Gallup/Getty Images

DSC_4979 copie

Publié le 20 janvier 2020 Lecture : 2 minutes.

Les attentes n’étaient pas exagérées, elles n’ont donc pas été déçues. La conférence de Berlin consacrée à la Libye, organisée le 19 janvier, n’aura pas permis de rassembler les deux principaux protagonistes du conflit que sont Fayez al-Sarraj (chef du gouvernement d’accord national, GNA) et Khalifa Haftar (leader de l’Armée nationale libyenne, ALN), lesquels avaient déjà refusé de se croiser à Moscou quelques jours auparavant, lors d’une tentative avortée de signature d’un cessez-le-feu.

À Berlin, les États et les institutions invités ont demandé dans le communiqué final « aux parties de redoubler d’efforts pour la suspension des hostilités, la désescalade et un cessez-le-feu permanent ». Un vœu pieux, alors que de nombreuses violations du cessez-le-feu ont déjà eu lieu. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a en tout cas souligné qu’« il n’y a toujours pas de dialogue sérieux entre les belligérants ».

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires