Progrès contre l’hépatite virale

Publié le 20 septembre 2004 Lecture : 1 minute.

« Aujourd’hui, l’hépatite B peut être maîtrisée et l’hépatite C guérie », selon le professeur Patrick Marcellin, de l’hôpital Beaujon de Clichy (France), organisateur de la dernière Conférence internationale sur la prise en charge des patients atteints d’hépatite virale, à Paris. La prévalence de l’hépatite C dans le monde varie de 0,1 % à 5 % selon les pays : 170 millions de personnes sont infectées par le virus, dont 4 millions aux États-Unis, 5 millions en Europe occidentale et entre 12 et 15 millions en Afrique. On compte environ 500 000 personnes infectées en France, soit environ 1 % de la population, et au moins 10 % de la population en Égypte.

La bithérapie interféron pegylé/ribavirine s’impose comme la référence, même si son efficacité dépend du génotype du virus. On a constaté un taux de guérison de plus de 80 % chez les patients de génotype 2 et 3, et plus de 50 % chez les patients de génotype 1, 4 et 5. L’hépatite B est « le parent pauvre des hépatites ». Le tiers de la population mondiale est affecté et 350 millions de porteurs du virus peuvent le transmettre. Sont particulièrement touchés les pays en développement, et surtout l’Asie du Sud-Est et l’Afrique subsaharienne, avec plus de 8 % de la population porteuse de l’antigène HBs.

la suite après cette publicité

Des vaccins efficaces ont été mis au point, les programmes d’immunisation ont prouvé un avantage certain en termes de prévention des cirrhoses et des cancers. La recherche devrait pouvoir fournir des armes thérapeutiques, telles que l’association de médicaments, contre les inconvénients des traitements actuels, notamment le phénomène de résistance.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires