Au Kenya, la blockchain entre dans le quotidien
Le Kenya, berceau du paiement mobile, est aussi en pointe sur le développement de la blockchain. Cette technique y est utilisée pour échanger des marchandises, assurer la traçabilité des produits ou même acquérir des obligations d’État.
![La start-up Grassroots Economics a mis en service le Bangla-Pesa, une monnaie virtuelle pour échanger biens et services. © Grassroots Economics](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/01/24/capture-grassroots-economics.jpg)
La start-up Grassroots Economics a mis en service le Bangla-Pesa, une monnaie virtuelle pour échanger biens et services. © Grassroots Economics
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Blockchain et cryptomonnaies, des technologies pour l’Afrique
Les cryptomonnaies et plus largement les blockchains répondent aussi à des soucis très prégnants à travers le continent africain, qu’il s’agisse d’un faible accès aux services bancaires, d’un manque de transparence dans les chaînes logistiques ou de collecter des financements pour des projets.
Bitcoin, cryptomonnaie, peer-to-peer, et maintenant blockchain… Le système, aussi appelé chaîne de blocs, est une façon de stocker et d’échanger des informations à travers plusieurs ordinateurs qui forment ainsi un réseau. Dispersées, les informations sont protégées. Elles nécessitent un mot de passe, détenu uniquement par les intéressés, pour être assemblées, rendues compréhensibles et utilisées.
La technique apparaît avec la première cryptomonnaie, en 2009. Elle trouve aujourd’hui des applications tant financières qu’environnementales, sociales ou managériales. L’Afrique n’est pas en reste sur le sujet et au Kenya, berceau du paiement mobile, entrepreneurs et gouvernement se mettent en branle.
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