Drôle de paix, drôle de guerre

Deux ans après le début du conflit, de Korhogo à Abidjan, en passant par Bouaké et San Pedro, le pays d’Houphouët renaît péniblement à la vie. Reportage.

Publié le 20 septembre 2004 Lecture : 1 minute.

Deux ans après la dramatique journée du 19 septembre 2002 qui vit le pays d’Houphouët et de l’akwaba sombrer dans la guerre civile, en est la Côte d’Ivoire ? Paix armée ? Drôle de paix ? Drôle de guerre ? Au cours des semaines qui viennent, J.A.I. abordera les différentes facettes de ce kaléidoscope complexe qu’est la crise ivoirienne : économie, impact sur la région, auteurs et acteurs, scénarios du pire et du meilleur, perspectives électorales, etc. Pour débuter cette série, c’est dans la « zone de confiance », qui, de la frontière libérienne, à l’Ouest, à celle du Ghana, à l’Est, sert de tampon aux ex-belligérants en même temps qu’elle symbolise la fracture ivoirienne, que nous avons choisi de nous rendre. Ici patrouillent les Casques bleus africains de l’Onuci et les forces de l’opération Licorne chargées de prévenir toute reprise des hostilités entre loyalistes et anciens rebelles. Embarqués avec les troupes françaises entre Bouaké et Sassandra, nos envoyés spéciaux racontent par le texte et la photo la Côte d’Ivoire en son coeur, vue à travers le prisme de ces soldats de la paix d’un genre un peu particulier : représentants armés d’une ex-puissance coloniale qui ne s’est jamais désengagée de la Côte d’Ivoire, sans cesse suspectés de partialité par l’un ou l’autre camp, ils font chaque jour avec autant de bonne volonté que de paternalisme le difficile apprentissage d’une neutralité impossible.

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