Diplomates et mauvais payeurs

Publié le 21 septembre 2004 Lecture : 1 minute.

Le Foreign Office lance une vaste campagne de recouvrement des arriérés de paiement dus au Trésor britannique par les ambassades étrangères à Londres. Les plus indélicats ne sont, à l’évidence, pas les moins riches. Les diplomates libyens, qui, contrairement aux dispositions de la Convention de Vienne, semblent refuser systématiquement de s’acquitter de leurs amendes, collectionnent ainsi 365 contraventions pour infraction à la circulation impayées – soit 34 000 livres (50 000 euros). Viennent ensuite les Saoudiens (250 contraventions impayées), les Émiratis (182), les Nigérians, les Ghanéens et les Égyptiens (plus de 100). À cela s’ajoutent les taxes et impôts locaux dus par les différentes chancelleries : plus de 1 million de livres (1,5 million d’euros), au total. Les ambassades du Sénégal et d’Ouganda figurent dans le peloton de tête des débiteurs.

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