Télécel tisse sa toile
Montée en puissance d’Atlantique Télécom.
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Orascom Télécom continue de se séparer de ses opérations en Afrique subsaharienne, tandis qu’Atlantique Télécom en profite pour se renforcer. Le second envisage en effet de racheter au premier les opérations de téléphonie mobile de Libertis, au Congo, et d’Oasis, en RD Congo.
Groupe africain d’origine ivoirienne, Atlantique Télécom a été créé en 2002 pour reprendre les filiales Télécel d’Orascom en Afrique francophone, c’est-à-dire au Bénin, au Burkina, au Gabon, au Niger et au Togo. Il est en outre présent en Centrafrique, où il opère le réseau A-Cell, et en Côte d’Ivoire, via une participation minoritaire au capital de Loteny Télécoms (Télécel CI).
En avril dernier, le groupe a entrepris un rapprochement stratégique avec Emirates Telecommunications Corporation (Etisalat), principal opérateur des sept émirats arabes unis, où il dispose de 3,5 millions d’abonnés au mobile et réalise un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros. Etisalat détient désormais 50 % du capital d’Atlantique Télécom, dont les fonds propres se trouvent ainsi renforcés, ce qui lui permet d’afficher l’ambition de doubler le nombre de ses filiales dans les deux prochaines années. Dans l’immédiat, selon nos informations, il vise l’acquisition de quatre sociétés en Afrique centrale, comprenant Libertis et Oasis, pour lesquelles les négociations sont en voie d’achèvement.
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