Avec le rachat du nigérian CHI, Coca-Cola a fait une bonne affaire

Pour le géant américain des boissons, « tous les objectifs fixés pour 2019 ont été atteints ou dépassés ». Une croissance portée non seulement sur son segment-clé des boissons gazeuses, mais aussi par la « forte performance » du groupe nigérian CHI, racheté par Coca-Cola il y a un an.

Les boissons du groupe Coca-Cola © The Coca-Cola Company

Les boissons du groupe Coca-Cola © The Coca-Cola Company

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Publié le 30 janvier 2020 Lecture : 1 minute.

Le 30 janvier 2019, The Coca-Cola Company annonçait avoir pris le contrôle total du producteur de boissons nigérian CHI, dont il avait acquis 40 % du capital en 2016. Un an après, le groupe américain n’a pas à regretter sa décision. Dans ses résultats annuels, publiés ce jeudi 30 janvier, il salue en effet la « forte performance en Afrique de l’Ouest » du fabricant de jus de fruits et de produits laitiers, respectivement commercialisés sous les marques Chivita et Hollandia.

Si le montant de la transaction n’a pas été dévoilé, on peut l’estimer à environ 600 millions de dollars, la première partie de l’opération ayant été chiffrée à 240 millions de dollars par le Financial Times.

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CCBA se développe en Éthiopie

Autre décision dont le géant africain ne peut que se réjouir, son revirement dans ses relations avec Coca-Cola Beverages Africa (CCBA), son embouteilleur pour l’Afrique australe et l’Afrique de l’Est. Le groupe, qui détient 66,5 % de son capital, avait en effet été tenté de s’en désengager en 2018, avant de faire marche arrière, en mai 2019, mettant en avant son « intérêt à continuer de détenir et exploiter CCBA ». Dans la présentation de ses résultats 2019, la compagnie se félicite de « la solide performance des activités d’embouteillage de la société en Afrique du Sud ».

CCBA regarde maintenant vers l’Éthiopie, où le gouvernement compte privatiser 13 usines sucrières actuellement détenues par l’État. « CCBA peut confirmer qu’elle a manifesté son intérêt à participer au processus de privatisation et attend les détails du gouvernement pour mener une étude de faisabilité complète », indiquait ainsi la société dans un communiqué, le 10 décembre 2019.

Le 29 janvier, la presse sud-africaine s’est d’ailleurs fait l’écho d’un prêt de 50 millions d’euros arrangé et structuré par Standard Bank, destiné à « financer la stratégie d’expansion de CCBA pour les cinq prochaines années ». L’embouteilleur de Coca-Cola a déjà investi 70 millions de dollars en Éthiopie pour la construction d’une usine qui doit être la plus grande du pays.

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