Des femmes au volant ?
Quatre-vingt-dix pour cent des membres du Majlis al-Choura, le conseil consultatif qui tient lieu de Parlement, se déclarent prêts à reconnaître aux Saoudiennes le droit de conduire une automobile. C’est un premier succès pour le député progressiste Mohamed al-Zalfa, qui, depuis des mois, se bat pour que la question soit discutée par l’Assemblée (qui ne compte aucune femme parmi ses cent cinquante membres). La raison de cette soudaine ouverture est avant tout économique : Zalfa a en effet expliqué à ses collègues que les Saoudiens dépensent chaque année l’équivalent de 2,6 milliards d’euros pour les salaires des chauffeurs de leurs épouses. Or le royaume des Saoud a beau être le premier producteur mondial de pétrole, le niveau de vie de ses habitants ne cesse de se détériorer depuis le début des années 1980.
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