Gabon : le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire demande la libération de Magloire Ngambia

Le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a jugé, dans un avis de novembre 2019 rendu public le 28 janvier, que le Gabonais Magloire Ngambia était incarcéré arbitrairement à Libreville. L’ancien ministre, en détention provisoire depuis janvier 2017, devrait être libéré « immédiatement », estiment les experts.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. © United Nations

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. © United Nations

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 31 janvier 2020 Lecture : 2 minutes.

« La privation de liberté de M. Magloire Ngambia est arbitraire ». Le groupe de travail sur la détention arbitraire du conseil des droits de l’homme de l’ONU a rendu, le 22 novembre 2019, son avis concernant l’ancien ministre gabonais Magloire Ngambia. Rendu public le 28 janvier, celui-ci est sans appel : selon l’ONU, la situation du Gabonais viole la déclaration universelle des droits de l’homme, le pacte international relatif aux droits civils et politiques et la charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

Interpellé depuis janvier 2017, Magloire Ngambia est en détention provisoire – celle-ci ne pouvant pourtant en théorie excéder deux ans – pour des faits de corruption présumée. L’ancien ministre, défendu par Mes Alicia Ondo, Seydou Diagne et Pierre-Olivier Sur, est accusé de détournements de fonds publics et de corruption passive, dans des dossiers de construction de logements et de routes notamment liés à l’homme d’affaires italien Guido Santullo, devant la Cour criminelle spéciale.

« Libérer immédiatement M. Ngambia »

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires