À Brazzaville, l’Afrique tente de reprendre la main sur le dossier libyen

Un nouveau sommet dédié à la crise libyenne s’est tenu dans la capitale congolaise, le 30 janvier. L’occasion de relancer la médiation africaine en Libye, alors que la feuille de route de Berlin peine à être appliquée et que les combats se sont intensifiés.

Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat et le président congolais Denis Sassou Nguesso, à Brazzaville, le 30 janvier. © Moussa Faki Mahamat/Twitter

Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat et le président congolais Denis Sassou Nguesso, à Brazzaville, le 30 janvier. © Moussa Faki Mahamat/Twitter

DSC_4979 copie Arianna Poletti

Publié le 31 janvier 2020 Lecture : 4 minutes.

L’Afrique cherche à reprendre les rênes du dossier libyen. Après la conférence de Berlin et avec la reprise des combats à Tripoli, les ministres des Affaires étrangères des pays africains limitrophes (ainsi que du Mali) de la Libye s’étaient d’abord retrouvés à Alger, le 23 janvier, pour « se coordonner et faire entendre notre voix », expliquait alors le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum.

Le 30 janvier, c’était au tour du Congo-Brazzaville, dont le président Denis Saoussou-Nguesso dirige le comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye, d’organiser une réunion consacrée à la crise. « La Libye est bel est bien un État africain. Mais malheureusement, depuis 2011, l’Afrique a été marginalisée dans les tentatives du règlement du conflit », rappelait à Jeune Afrique le ministre congolais des Affaires étrangères Jean-Claude Gakosso, le 18 janvier.

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