Assainissement des eaux : Marrakech, ville pilote

Le français Degrémont fournira l’usine de retraitement.

Publié le 20 juin 2005 Lecture : 1 minute.

Si le Maroc a accueilli un total de 1,44 million de touristes sur les quatre premiers mois de l’année, en hausse de 5 % en un an selon les dernières statistiques officielles, Marrakech a enregistré une progression de 30 % du nombre de ses visiteurs, soit 475 000 personnes, entre janvier et avril. Revers de la médaille : l’activité globale de la ville ocre – habitants et touristes – représentera bientôt 190 000 mètres cubes d’eaux usées déversées chaque jour dans l’oued Tensift, qui descend des montagnes de l’Atlas. Marrakech ne dispose pas encore d’un système d’assainissement des effluents. Ce sera chose faite au début de 2007, date prévue de l’entrée en service d’une usine de retraitement fournie à la Régie autonome des eaux et de l’électricité de Marrakech (Radeema) par le groupe français Degrémont, filiale de Suez Environnement. D’un coût total de 20 millions d’euros, cette installation est financée par la Banque européenne d’investissement (BEI) et n’entre pas dans le cadre d’un contrat BOT (Build, Operate and Transfer) comme indiqué précédemment (voir J.A.I. n° 2317).
Autre différence avec des ensembles plus complexes : Degrémont a choisi un système de traitement simple et efficace, sans chercher à imposer une installation aux normes européennes ou américaines, qui peut coûter jusqu’à vingt fois plus cher (400 millions d’euros). Fort de ce premier contrat, le groupe espère en signer bientôt avec d’autres villes africaines.

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