Tchad : le groupe Castel sous pression
Début janvier, les Brasseries du Tchad (BDT), propriété du groupe Castel, ont décidé d’augmenter les tarifs de leurs boissons, se mettant à dos le gouvernement et les consommateurs.
![Une serveuse présente les bouteilles de bière des marques Castel, au Sénégal. Image d’illustration. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/02/01/20151126_sc_06.jpg)
Une serveuse présente les bouteilles de bière des marques Castel, au Sénégal. Image d’illustration. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique
Ultime rebondissement dans le bras de fer qui oppose depuis un mois les Brasseries du Tchad (Bdt) au gouvernement tchadien : le brasseur fait désormais planer des menaces de licenciements.
« En raison des difficultés économiques très sérieuses se caractérisant par une chute du chiffre d’affaires dans la proportion de plus de 70% enregistrée courant janvier 2020 (…), nous sommes contraints de procéder à la mise en chômage technique du personnel et envisager au bout de six mois un licenciement économique si cette situation ne s’améliore pas », indique un communiqué diffusé mardi 28 janvier.
Le chiffre d’affaires de l’entreprise, en situation de monopole, a brusquement chuté depuis les augmentations, appliquées le 1er janvier, des tarifs de leurs boissons, allant de 100 à 400 francs CFA. Conséquence : les grossistes boudent les produits (bières et boissons gazeuses), préférant même fermer boutique. « Nos détaillants ont répercuté sur nous le refus des consommateurs » explique NDjagui Denis, président du syndicat des grossistes des boissons du Tchad.
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