Telecom Egypt : le GSM, enfin ?
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
L’opérateur national égyptien pourrait changer la donne dans la bataille pour le troisième réseau de téléphonie mobile du pays. Telecom Egypt songe en effet à se porter candidat. Pour son président, Akil Beshir, la décision n’est pas simple. Telecom Egypt est en effet l’un des rares opérateurs historiques au monde à ne pas disposer d’un réseau cellulaire. Mais Beshir considère qu’il gagne assez d’argent avec ses 10 millions de lignes fixes. La clientèle a progressé de 10 % en 2005, se traduisant par un bond de 82 % des bénéfices, à 1,8 milliard de livres (265 millions d’euros). Son groupe n’est d’ailleurs pas totalement absent du cellulaire. Il possède 25,9 % de Vodafone Egypt, filiale du britannique Vodafone, qui partage avec Mobinil, détenu par France Télécom et Orascom Telecom, les 12 millions d’abonnés au cellulaire que compte le pays. Si Beshir se porte candidat au troisième réseau GSM égyptien, il devra se séparer de sa participation dans Vodafone Egypt (il ne peut pas avoir deux réseaux). Et il lui faudra alors trouver un partenaire financier : l’État, qui détient 80 % de Telecom Egypt, n’est pas en mesure de financer l’acquisition de cette licence dont, par ailleurs, il attend d’importantes rentrées d’argent Dix-neuf groupes sont déjà en lice. Akil Beshir doit se prononcer début avril.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise