19 000 kilomètres de routes
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Au lendemain de l’indépendance, il a fallu faire en sorte que les infrastructures servent le développement de la Tunisie sur l’ensemble de son territoire. L’administration coloniale les avait en effet conçues en fonction de ses besoins propres, même si leur financement était assuré par l’exploitation des ressources du pays, donc par le budget tunisien. Les routes, par exemple, reliaient les concentrations urbaines où vivaient les colons, desservaient les zones où ils travaillaient, menaient aux garnisons militaires ou permettaient l’évacuation de la production céréalière ou minière. Le réseau routier comptait alors 9 000 km. Depuis, il a plus que doublé : 19 000 km de routes classées, sans compter 60 000 km de pistes rurales. Il a aussi évolué en qualité, pas seulement par l’élargissement des anciennes routes et, dans bien des cas, la reconstruction des anciens ponts. La Tunisie compte aujourd’hui près de 300 km d’autoroute, et de nouveaux tronçons sont en cours de réalisation.
Les 1 984 km du réseau de chemin de fer vieillissant ont, de leur côté, été renouvelés et d’autres voies ont été construites. L’entrée en service de lignes de métro qui désengorgent les transports dans le Grand Tunis porte le total du pays à 2 256 km de voies ferrées. Le nombre de ports de commerce est passé de quatre il y a cinquante ans à sept aujourd’hui. Il y avait un seul aéroport du temps de la colonisation. La Tunisie en compte aujourd’hui sept.
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